QUI ETAIT ANDREAS MUNZER?

Le tristement célèbre Andreas Munzer n’est plus de notre monde, il n’aura pas l’occasion de jouir de sa retraite sportive, si retraite sportive il existe pour les Bodybuilders ayant abusés des stéroïdes, étant donné que l’âge moyen de décès dans cette population est de 42.5 ans. Adulant l’icône du Bodybuilding Arnold Schwarzenegger, Andreas Munzer avait œuvré dans une dévotion sans faille pour ressembler à son idole. Comme pour annoncer l’heure fatidique, il rencontra son idole quelque temps avant de décéder le 14 mars 1996 à l’âge de 30 ans.
L’HOMME SANS PEAU
Le surnom d’Andreas était « l’homme sans peau ». Le taux de masse grasse extraordinairement bas dans son corps permettait un dessin musculaire d’une propreté surhumaine, chaque muscle se dessinait sur son corps comme si Michael Ange les avait dessinés. Cependant, cette performance mythique était grandement le résultat de l’abus des stéroïdes et autres substances dopantes. Son désir de ressembler à son Idole l’a poussé à se consumer à petit feu, tel Icare approchant du soleil. Hospitalisé en urgence il décéda d’hémorragie interne et défaillance multi viscérale. On retrouva dans son corps une véritable pharmacie : éphédrine, Captagon, aspirine, valium, clenbutérol, hormones thyroïdiennes, insuline, hormones de croissance, diurétique, un cocktail de stéroïdes (danabol, parabolan, testoviron, halotestin, masteron, stromba, adalctone), du DNP. L’autopsie révéla que son foie avait la texture du polystyrène et possédait plusieurs tumeurs de la taille de balles de tennis. Son cœur pesait le double d’un cœur normal et son estomac avait littéralement explosé, causant une hémorragie interne incontrôlable.
QUE DIRE…?
Remarquable athlète qui a marqué sa génération de Bodybuilders, Andreas Munzer laisse derrière lui un grand nom, quelque peu entaché par l’excès qui le consuma à petit feu. Nous ne pourrons pas oublier ses titres et performances durant une décennie de compétition, enchaînant les Arnold Classic et les Mr Olympia du haut de ses 108 kilos de muscles et 53 cm de tour de bras. Il restera dans le panthéon des champions qui se sont sacrifiés pour une gloire peut être trop éphémère au regard des sacrifices endurés pour l’obtenir…
Jérôme Cuadrado
Tristesse. Mais combien d’autres comme lui !
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Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?
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