Besoin de pratiquer votre séance de musculation qu’importe le prix, besoin d’une série de plus, d’un exercice de plus et même d’une séance supplémentaire, vous évitez les situations dans lesquelles vous exposez votre corps, vous évitez les situations sociales qui vous ferait dévier de votre diète ou de votre plan d’entraînement, vous vous sentez complexés par le fait de ne pas vous penser assez musclés et dessinés, vous consommez des compléments alimentaires d’une manière anarchique, vous vous êtes laissés tenter par la consommation de produits dopant améliorant la performance et l’apparence? Vous souffrez peut être de dysmorphie musculaire…
La dysmorphie musculaire et les troubles de l’image du corps sont des problèmes qui sont de plus en plus fréquentes en consultation. La dysmorphie musculaire pourrait toucher entre 5,9 à 44% des pratiquants en salle de sport ! Les messages et remarques sur le physique reçu pendant l’enfance, les injonctions sociétales sur le corps idéal (réseaux sociaux centrés sur l’image du corps et l’alimentation compris), les événements traumatisants, les troubles des conduites alimentaires ou encore la difficulté à gérer ses émotions, sont autant de déterminants pouvant amener à développer une dysmorphie musculaire associée à une pratique problématique de l’activité physique. S’intriquant dans les troubles de l’image du corps, les troubles des conduites alimentaires et aux comportements addictifs (à l’image du corps, au dopage ou encore au sport), les pratiques problématiques de l’activité physique deviennent un moyen d’arriver à résoudre cette pression sociétale intériorisée, et ressentie comme une injonction sur les normes standards du corps. La pratique sportive est tournée exclusivement vers la régulation du taux de masse musculaire/graisseuse, plutôt que vers le plaisir de l’activité elle même, perdant tout son sens.
Plusieurs années de rencontre avec les pratiquants des salles de sport, d’entretiens cliniques, de recherches ayant débouchées sur des publications, interviews, présentations en colloques et conférences, nous ont permis de construire nos connaissances actuelles sur ce sujet, si complexe, mais souvent caché par les personnes souffrant de dysmorphie musculaire, et à tord. Pratiquer sa discipline en harmonie avec des objectifs sains demande de s’abroger des habitudes néfastes construites autour de sa pratique. Le sport n’est jamais pathologique ! Et on en parle ici avec Nassim Sahili !
Si vous pensez présenter des difficultés liées à votre corps, votre alimentation, ou encore à votre pratique sportive, n’attendez pas avant de consulter un spécialiste, surtout si vous vous reconnaissez dans cette symptomatologie. Pour une consultation spécialisée en psychologie, actualisée avec la rencontre des publics sportifs pratiquant les sports de force, n’hésitez pas à nous contacter.
Ou ici : 06.11.27.33.07
Le cabinet : 226 rue du Tondu, 33000 BORDEAUX
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